Réalisateur : Albert Dupontel

Sortie : 2017

Nationalité : français

Genre : comédie, drame

Synopsis : Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..

 

 

La dernière fois, j'étais pas encore sûre de placer Albert Dupontel parmi mes réalisateurs français préférés. C'est le cas à présent, aux côtés de tous ceux qui ont fait du cinéma original en France (sauf que je suis tellement exigeante, à tord, avec le cinéma français, que je me ferme beaucoup de portes). Si j'avais été une meilleure cinéphile, j'aurais peut-être tout de suite reconnu l'Auteur tel que le définisse les Cahiers du Cinéma. Mais je ne suis pas une bonne cinéphile, et je reconnais rien. Pourtant, Dupontel a une patte extrêmement reconnaissable, puisqu'il adore les angles totalement improbables, les supports extrêmement branlants mais qui tiennent debout, et enfin les « trous de serrure » (sais pas trop comment en parler, disons que l’œil est film en gros plan avec un cache autour. Genre Buñuel).

 

J'ai aimé la réalisation. Clairement, c'est ce qu'on appelle un coup de cœur. Je n'ai pas lu le livre, pas encore En tout cas il traîne sur une étagère de ma bibliothèque, et j'ai envie de le lire encore plus maintenant, parce que Dupontel a cette manière de faire passer des émotions à travers une simple image, et que j'ai envie de prolonger et de creuser dans l'histoire de Pierre Lemaître. J'ai manqué des détails, aussi. Et pas compris certains dialogues. Bref, je dois lire ce livre.

 

Côté image, j'ai aimé l'impressionnant plan sur le champ de bataille, au début du film. Les décors, évidemment. La steadicam, les mouvements de grue, les costumes, les acteurs... tiens, parlons de ces acteurs ! Il y a Albert Dupontel dans le rôle principal, et je l'admire pour le fait qu'il maîtrise tout, devant et derrière la caméra. Il y a Nahuel Perez Biscayart, dont je suis tout à fait tombée amoureuse au jour d'aujourd'hui. Et il y a Laurent Laffite, que j'ai adoré, mais vraiment a-do-ré, le détester. Avec ces trois personnages, je me suis embarquée dans une histoire à la fois épique et poétique, qui m'a révolté, et qui m'a rendue triste. Je suis passée par plein d'émotions, c'était très divertissent, un vrai moment de cinéma. Bref, un film grand public réussit, et je vais en rester là : je vais me refaire le film dans ma tête, en lisant le livre, moi.

 

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